Le 31 mars, vous avez été là. Ensemble. Fort·es. Déterminé·es.
Merci à toutes celles et tous ceux qui ont levé le poing, levé la voix, fait entendre la colère et les revendications légitimes des travailleuses et travailleurs. Que ce soit dans les entreprises, sur les piquets de grève ou dans les rues, la mobilisation a été impressionnante. Vous avez prouvé, une fois de plus, que la solidarité n’est pas un mot vide mais un acte de résistance quotidien.
Et pourtant, malgré cette belle énergie collective, il faut aussi tirer la sonnette d’alarme.
Ces dernières semaines, nos militant·es font face à une pression croissante. Pas seulement celle, bien connue, des directions d’entreprises ou des décisions injustes du gouvernement. Mais aussi, et c’est plus inquiétant encore, celle de certains citoyen·nes.
Insultes, menaces, agressivité : les actes hostiles se multiplient. Parfois, ils mettent même en péril la sécurité des camarades mobilisé·es sur les piquets.
Nous le disons fermement : nous ne nous excuserons jamais de défendre les droits des travailleurs et travailleuses.
À la violence, nous répondons par l’unité.
Au mépris, nous répondons par la solidarité.
À la peur, nous opposons notre détermination.
Nous ne lâchons rien.
Et ce combat, nous allons le continuer ensemble.